Présentation de la conférence Lift France : « Be Radical ! » Marseille, les 6-8 Juillet 2011

Lift 2011, Be Radical !

Lift 2011, Be Radical !

« Don’t ask what the future can do for you, but what you can do for the future ». Cette paraphrase adaptée de John Kennedy pourrait être la devise de Lift 11 dont la 3ème édition « Be Radical ! » aura lieu à Marseille du 6 au 8 juillet 2011.

Organisé par la FING (dont nous avons déjà relaté quelques évènements sur ce blog dont RoboLift), la conférence Lift est l’occasion de prendre du recul, ou de l’avance, c’est selon, sur ce que sera notre environnement de vie, de travail, de loisir, la ville en compagnie de startups, de chercheurs, de penseurs et autres visionnaires. A Marseille, il sera question de futurs possiblement improbables et donc probablement possibles, de cités intelligentes (les murs auront des oreilles), d’innovation (de rupture ou pas), le tout mâtiné d’art et d’humanisme.

Daniel Kaplan, Fing

Daniel Kaplan, Fing

Dans le cadre hitech et kitsch (réellement) de l’appart SFR, Daniel Kaplan, délégué général de la Fing, en a présenté le programme basé autour de 5 thèmes : open, care, slow, work/learn et urban ainsi que quelques uns des intervenants.

A commencer par  Jonathan Kuniholm, un ancien officier de Marines, ayant perdu un bras en Irak, et son projet « open prosthetics », des prothèses en open source,  des bras « iPad » ou des bras canne à pêche,  sortant des schémas industriels classiques. Ou Juliana Rotich et son programme ushahidi, une plateforme de « information crowdsourcing » utilisée dans les gestions de crise comme au Kenya et en Haïti. Ou Gabriel Borges, sur la Fiat Mio ; et son projet (d)étonnant de concevoir l’automobile avec les personnes qui pourraient la conduire !

Comme toujours dans les manifestations de la Fing, les conférences sont associées à des projets, mêlant technologie, art, culture, saupoudrés d’un zeste de philosophie, pour la plupart parfaitement inutiles et bien sûr totalement indispensables.

  • le Digital Washboard est un miroir déformant, renvoyant au joueur une image déformée de sa personne et des sons étonnants générés par ses mouvement captés par une Kinect de Microsoft. Etre actif ou passif face à l’Internet, subir ou agir, ceux sont les questions posées par l’installation.
  • SFR a présenté une « Interface cérébrale » , la démonstration d’un système de contrôle d’un ordinateur par la pensée, l’étape ultime après les claviers, les souris, les écrans tactiles, les interfaces type Wii ou Kinect. Bientôt, ce seront les pensées de notre cerveau, traduits en onde qui nous permettront d’agir sur notre environnement. Deux sociétés australiennes et américaines développent ces  nouvelles interfaces cérébrales.
  • Il est de notoriété publique que les poissons rouges ont toujours voulu découvrir le monde autour d’eux. Demandez au votre !  Machine2fish leur permet de le faire grâce à une installation utilisant un système expérimental associant les déplacements d’un poisson rouge dans un aquarium, posé sur un robot mécanisé. Ce n’est pas sans rappeler un projet semblable pour des plantes, leur permettant de trouver des points d’eau.
  • Oterp est un jeu de piste musical, à l’aide d’une téléphone mobile GPS et d’un casque. La provenance dans l’espace de la musique (gauche droite, devant, derrière) oriente le joueur qui peut capturer cette musique et se l’approprier. Peut-être l’application avec le plus de possibilités « commerciales » de toutes celles présentées.
  • PolluxNzCity : un kit à base de technologies Arduino pour développer sa station météo, composé de capteurs mesurant le bruit, la qualité de l’air, l’humidité, la température, et fournissant des données à des réseaux agrégateurs de données comme sens.se ou Pachube, Par l’équipe de Watts’NzCity et h:D.
  • On connait maintenant l’impression 3D, permettant de créer des objets en « imprimant » avec des matières solides type plastiques plutôt que de l’encre. Un étudiant a créé un  Scanner3D, un projet FabLabs, version réduite des scanner médicaux, conçu avec des composants standards (comme des roulements à bille de skarboards, permettant de modéliser en 3D des objets simples.
  • Enfin, si votre rève est de parler à une ancienne machine à écrire électrique Olivetti et en recevoir des réponses censées, c’est maintenant possible grâce à  TypeWriterBot, un projet en provenance d’Aix-en-Provence qui pose élegamment la question de l’échange de messages.
Digital Washboard

Digital Washboard

Nous serons à la conférence Lift 2011 et ne manquerons de relater ce grand moment de rencontre, d’échange et de partage. Mais cher lecteur, ce serait encore mieux de vous croiser sur place.
« Be radical », just come !

Pierre Métivier

PS. Quelques photos sur Flickr

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