Archives mensuelles : décembre 2010

Innovation et diversité, diversité de l’innovation

Diversité et innovation

Diversité et innovation

La séance du mardi 30 novembre des Mardis de l’Innovation de et avec Marc Giget en coopération avec CAPDiv a eu pour sujet : Innovation et diversité, diversité de l’innovation.
Syllabus – Les diversités, sociales, culturelles, ethniques générationnelles, de formations, de genres, de métiers, d’organisation, de gestion… sont les moteurs de l’innovation. Phénomène de combinaison de compétences dans un projet commun, l’efficacité de l’innovation est liée à la variété et à la richesse des éléments entrant dans cette combinaison.
La corrélation est directe entre diversité et innovation. Pour autant, les systèmes en place tentent souvent à limiter cette diversité dans une approche élitiste et normative.

Séance illustrée d’études de cas et témoignages : notamment de Pierre Barnabe, DRH et Transformation, groupe Alcatel-Lucent, Yves Aillerie, Direction du Développement, Intel et Ferdinand Ezembe, CapDiv

L’innovation est une synthèse, une combinaison des connaissances, un chef d’oeuvre collectif comme le générique d’un film ;  beaucoup de monde au générique.

Si les même personnes font la même chose tous les jours, il ne peut y avoir innovation. La diversité crée des visions alternatives.

Les start-ups, symbole de la diversité des approches.  57 marques de voiture en France au début du XXème siècle. Variété, multiplicité, bio diversité des approches en opposition aux « best practices ». Synergies, émulation, interférences plutôt que grand projet monolithique.

Risque important lié à la pensée unique. L’innovation inquiète le système en place, en France, les grand corps normés, dans les pays anglo-saxons, l’establishment.

L’innovation est l’introduction du nouveau dans la réalité c’est à dire dans la vie et la vie c’est la diversité. Quand une invention ne fonctionne pas, c’est qu’on a oublié un facteur de vie par manque de diversité ou une dimension comme la non connaissance des clients / des usagers. La diversité est plus importante pour l’innovation que pour l’invention.

Les dimensions sont plurielles ;  technique, environnementale, financière, économique, sociale, esthétique, sociologique, psychologique, juridique, ….

La diversité est fondamentale pour les équipes projets d’innovation.  Les duos ingénieur/marketeur ou trio ingénieur/marketeur/designer ne sont pas suffisants.

Diversité de l’excellence / multiplicité des talents nécessaires – En France, sélection des « cranes d’œufs », mythe  de la polyvalence de peu d’individus très doués vs. beaucoup d’individus aux talents multiples. Appauvrissement « génétique ». Il est plus facile de rester entre pairs, de fermer le cercle. Pour les élèves de grandes écoles, « la date de promo est une date de péremption ».  Le copinage, ne travailler qu’avec les copains, est à proscrire.

Penser les diversité sous toutes ses formes, pluridisciplinarité, scientifique ou non, concepteurs et utilisateur, hommes et femmes, trans-générationnel, cultures, origines et sensibilités différentes.

Ne pas tomber dans le piège de l’élitisme toujours mono-dimensionnel, mythe du « best in class ».

Nokia ne travaille qu’avec les meilleurs, dixit Nokia. En 2005, Nokia s’associe avec les 12 meilleures universités au monde, en réalité, 12 écoles de l’establishment que ne bougent pas / plus, figées.

L’équipe projet originel du Mac était très diversifiée même si petite.  Présentation d’une photo du projet européen JANUS, un grand nombre de nationalités représentées; mais faussement diversifiée, non par manque de compétences mais trop d’hommes, de quadras et de cravates.

Approche dite des 1000 Idées – « j’ai une idée, tu as une idée, il ou elle a une idée, nous avons un projet. »

Les groupes de personnes de culture totalement différentes (sans point commun) ne se comprennent pas donc ne peuvent s’affronter, ce sont les plus efficaces. (The A Team / l’agence tout risque  – ndlr)

Ensuite, trois intervenants extérieures ont complétés cette première approche de Marc Giget à travers leurs propres expériences.

Yves Aillerie, Intel

Yves Aillerie, Intel

Yves Aillerie, Direction du Développement, Intel, Innovation et diversité, de l’outil / du micro processeur à la personne.
« Do not be encumbered history, go off and do something wonderful« , Robert Noyce, Intel co-founder

Intel – au départ fabriquant de mémoire volatile, mais tout le monde a copié / dupliqué. Le point d’inflexion a été  de décider d’aller sur le microprocesseur.
Vision – « This decade we will create and extend computing technology to connect and enrich the lives of every person on earth« . La diversité chez Intel est bien réelle. Prendre soin des hommes, comportement, éducation

Du micro processeur à la personne – comment va-t-on toucher la personne avec un produit (le microprocesseur) que personne ne voit

Si Facebook était un pays, ce serait le 3 ème pays du monde, 1,6 Mrd d’adolescents dans le monde ont un portable, 1 Mrd dorment avec, vers une plus grande diversité des usages

Un seul produit ; 2 Mrd d’usagers. Du produit, au marché, à la segmentation, à l’usager, à l’appropriation par l’usager, et retour au produit

Appropriation du netbook, de la tablette par l’usager, ouverture vers d’autres systèmes que Microsoft ou Apple

Open energy – comprendre la planète,  casser les silos, open datacentre alliance (Intel en est volontairement exclus),  chercher, développer, créer, inventer, ouvrir
Les labs/intel capital

Intel – une équipe de 40 anthropologues, penser usages que produits, Démarche anthropologique –  Apprendre de l’expérience, Apprendre en écoutant en regardant, Apprendre en faisant, Apprendre en s’engageant, faire cas de tout

Rendre l’énergie personnelle – Home Energy Management System (pas seulement avec un compteur kw)
POEM – Personnel Office Energy Manager avec Lexmark, Schneider electric, Philips, Sodexo, Philips, Bouygues, …

« On n’enseigne pas la diversité, on en donne le gout » Edgar Pisani

Pierre Barnabé, Alcaltel-Lucent

Pierre Barnabé, Alcaltel-Lucent

Pierre Barnabe, DRH et Transformation, groupe Alcatel-Lucent Innovation et diversité
15 Mrd €, 80 k salariés, équipementier telecoms, 7 acteurs globaux sur ce marché(dont deux nouveaux)

Innovation – combinaison de connaissances de différents champs résultant dans de nouvelles pratiques
Diversité – condition essentielle pour combiner différentes sources de connaissance simultanément

Perception de la diversité ; facteurs – age, éthnicité, M/F, (dis)ability, religion, socio-écononomique, …

Projet internationaux, équipes partout dans le monde, un belge à Shanghai dirige un projet international. La totalité des projets fonctionne comme ça

Equipe RH de Pierre Barnabé – 21 personnes, 14 passeports différents

En France, Défi Entreprendre – groupe pluri disciplinaire / pays différents, création de projet de startups, sélection de 5 équipes de 5, n’importe qui dans l’entreprise peut participer.

Ferdinand EZEMBE, CAPDiv

Ferdinand EZEMBE, CAPDiv

Ferdinand EZEMBE, Président de CAPDiv, Cercle d’Action pour la Promotion de la Diversité, assoc loi 1901
« Si tu diffères de moi, Frère, loin de me léser, tu m’enrichis. » Saint Exupéry
Promouvoir la diversité et le mieux vivre ensemble, Lutter pour faire reculer les préjugés
4500 personnes bénéficient des services de CAPDiv, action de formation sur la diversité dans les lycées

Colloque annuel – l’École à quoi ça sert. Structuration d’une réflexion autour de la Citoyenneté

L’ouverture par la culture au sens large (art, sport, histoire,..) Participation de Keziah Jones et Pape Diouf

Tous acteurs, programme de film vidéos sur la diversité / élèves en Ile-de-France. Encourager les élèves à s’investir dans leur scolarité

Le printemps de la diversité – talents diverses, spectacles, concerts, signature de livre, défilés de mode, participation de personnalités issues des minorités. Pour CAPDiv, le travail est un facteur-clé de l’émancipation et de l’intégration

 

Innovation et diversité

Innovation et diversité

 

Pierre Métivier

Le marché de la RFID, une interview sur discoverrfid.org, un site d’EPCglobal et GS1

DiscoverRFID

DiscoverRFID

EPCglobal, une filiale de GS1, est l’organisation chargée de développer les standards industriels EPC (Electronic Product Code) en liaison avec l’utilisation de la technologie RFID (Radio Frequency Identification, identification par radiofréquence). Sans standards, la RFID, ainsi que tous les technologies du sans contact présentées dans ce blog, ne pourraient se développer. C’est donc une tâche importante que gère cette organisation à but non lucratif comprenant des fabricants, des distributeurs et des fournisseurs de services technologiques et logistiques.

Logo GS1 et EPCglobal

Logo GS1 et EPCglobal

En marge du développement de ces standards, EPCglobal a développé discoverrfid.org, un site orienté consommateur pour permettre de mieux appréhender la RFID, comprendre l’EPC, et montrer comment cette technologie aide les entreprises, les institutions et les organisations.

Des experts du domaine y sont régulièrement interviewés et j’ai eu l’honneur de pouvoir partager mon point de vue sur le site. Voilà donc une version très légèrement éditée de cet interview que vous pourrez retrouver dans la rubrique  « Ce qu’en disent les spécialistes« . Et je ne peux que vous encourager à parcourir le site ainsi que toutes les autres interviews.

Deux précisions

  • Le terme RFID est ici utilisé au sens large, IDentification par Radio Fréquence, et s’étend globalement à toutes les technologies sans contact.
  • L’interview a été réalisée en anglais et traduite en cinq langues car ce site est disponible en anglais, français, espagnol, allemand, russe et hongrois.

Selon vous, comment la RFID s’intègre-t-elle actuellement au monde de l’entreprise ?
La RFID est passée du concept à la réalité. Il y a de nombreux exemples de déploiement de la RFID, notamment dans le commerce, pour les chaînes d’approvisionnement, le transport, la distribution, l’identification, la billetterie et bien d’autres activités. Mais, je pense que la RFID ne va réellement prendre son essor et gagner en visibilité qu’en pénétrant davantage le secteur du commerce direct entre entreprises et consommateurs.

Quand cela se produira-t-il à votre avis ?

Le Pass Navigo © RATP / Marguerite Bruno

Le Pass Navigo © RATP / Marguerite Bruno

Le processus est en marche : nous utilisons déjà la RFID en maintes occasions. Lorsque vous vous servez d’un badge d’accès pour pénétrer dans le bâtiment où se trouve votre bureau, lorsque vous présentez votre carte d’abonnement aux tourniquets du métro parisien ou londonien, lorsque vous louez un vélo dans une station de location en libre-service dans une ville européenne ou ailleurs, lorsque vous engagez votre voiture sur la voie réservée aux abonnés à un péage d’autoroute, vous utilisez déjà des applications de la RFID. Mais, je pense qu’on peut situer le véritable point de basculement au moment où les applications RFID arriveront dans nos poches dans nos smartphones par le biais de la technologie NFC ou communication en champ proche. Les téléphones NFC vont nous donner accès à de nombreuses applications, dont certaines nous sont déjà familières, et dont bon nombre restent à inventer. L’industrie prévoit d’équiper les téléphones mobiles avec la technologie NFC dès 2011.

Qu’est-ce que l’utilisation de la RFID apporte de particulier ou de différent ?
La RFID permet aux entreprises de créer des applications qui ne nécessitent aucun contact physique, ce qui n’est pas le cas actuellement avec les cartes de crédit, ou bien des applications qui permettent une lecture sans ligne de visée, à la différence des codes à barres. Grâce à la RFID, plus besoin d’appuyer sur un bouton ou d’insérer une carte dans une fente. Il n’y a plus de contact ni de toucher : un simple geste suffit. Comme avec une baguette magique ! Qui plus est, cette technologie peut être utilisée avec différents facteurs de forme : un téléphone, un bracelet, une clé de voiture, une clé USB, etc. Cela ouvre la voie à une manière de penser différente et à bien d’autres usages nouveaux.

Quelle est votre vision de l’avenir de la RFID ?
Honnêtement, c’est très difficile de se projeter dans le futur. En partie, parce que la RFID offre tellement de possibilités, notamment en association avec d’autres technologies telles que les réseaux de téléphonie mobile, les systèmes de localisation en temps réel, ou toutes sortes de capteurs. Le secteur du commerce et de la distribution utilise beaucoup la RFID, et je pense que cette dynamique va s’amplifier dans ce secteur d’activité : non seulement pour la chaîne d’approvisionnement et la gestion des stocks, mais aussi pour la fidélisation de la clientèle et les cartes de paiement, par exemple. La RFID est essentielle pour développer ce qu’on appelle l’Internet des objets qui consiste à doter les objets d’une forme d’ « intelligence ». Par exemple, un pack de yaourts pourrait se mettre en vente, lorsqu’il sait que sa date de péremption approche.

La gestion des systèmes ouverts et fermés est un défi qu’il va falloir relever. Le succès de l’Internet tient au fait qu’il est bâti sur des standards ouverts clairement définis. Dans son prolongement naturel, de nombreuses entreprises disposent désormais d’intranets qui sont des systèmes fermés construits sur le modèle ouvert de l’Internet. Pour la RFID et l’Internet des objets, c’est l’inverse : certaines entreprises mettent en place des systèmes RFID fermés qui ne sont pas basés sur des standards internationaux ouverts. Il en résulte que leurs systèmes RFID ne pourront pas dialoguer avec d’autres systèmes. Par conséquent, il sera plus difficile de créer un Internet des objets ouvert à l’échelle planétaire.

Certains consommateurs s’inquiètent du respect de la vie privée. Pensez-vous que la RFID présente des risques à cet égard ?

La protection de la vie privée est un enjeu qui doit être traité avec attention, mais cela pose moins de problèmes qu’on ne le pense. Les lois qui régissent les téléphones mobiles ou les cartes de crédit s’appliquent de la même manière au domaine de la RFID. Les informations encodées dans une étiquette RFID se limitent pour l’essentiel au numéro du produit. Or ces données n’ont aucune signification, si on n’a pas accès au système informatique de l’entreprise détentrice du code. Par ailleurs, une étiquette RFID utilisée dans la grande distribution ne contient aucune information relative au consommateur. Les internautes partagent beaucoup plus d’informations personnelles sur leur page Facebook qu’on ne pourra jamais en trouver sur les étiquettes RFID des produits. Alors c’est vrai que la protection de la vie privée est un sujet sérieux, mais je pense qu’on a parfois tendance à trop l’amplifier. Une technologie nouvelle tend toujours à effrayer certaines personnes. Mais ces craintes ne doivent pas freiner le développement de nouvelles applications de la RFID.

Comme toujours, vos remarques et vous commentaires seront les bienvenues.

Pierre Métivier

PRIT 2010, le lieu d’échange annuel des pôles de compétitivité de l’Ile de France

Paris Region Innovation Tour 2010

Paris Region Innovation Tour 2010

La 6ème édition du Paris Region Innovation Tour, PRIT a eu lieu le 13 décembre 2010 à la Cité des Sciences et de l’Industrie, Porte de la Villette, Paris.

PRIT est LE lieu d’échanges permettant aux clusters européens de découvrir les projets innovants en développement, mais aussi d’explorer de nouvelles voies de collaboration.

Cette année, l’accent a été mis sur les talents présents en  Ile-de-France, et à travers eux, l’ensemble des atouts que possède le territoire francilien pour être le lieu de développement de projets innovants au sein de l’Europe. Lors de cette journée, riche en débats et en échanges, vous pourrez :

  • Découvrir les innovations technologiques des pôles franciliens et des clusters présents ;
  • Rencontrer des clusters européens pour initier ou développer des partenariats et des projets de R&D ;
  • Réfléchir et échanger sur les enjeux de l’Europe des clusters.

Le PRIT 2010 est organisé par les 7 pôles de compétitivité d’Ile-de-France et en premier lieu Systematic avec l’aide de Advancity, ASTech, Cap Digital, Finance Innovation, Medicen et Mov’eo.

La première partie de cette conférence a commencé par les discours des représentants des différentes administrations parties prenantes. Les représentants du Préfet de région, de la Ville de Paris, du Conseil Régional d’Ile-de-France, du Conseil Général de Seine Saint Denis, de la Chambre Régional de Commerce et d’Industrie de l’Ile de France ET de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (c’est le même) ont tous décrit leur passion pour l’innovation, cité le nombre de projets financés par leur administration, parlé avec ferveur de Paris, sa région et son infrastructure unique au monde et leur soutien sans faille aux petites et moyennes entreprises. Avec tant de bonne volonté et de ressources, on peut se demander pourquoi les PME françaises n’arrivent pas à se développer aussi bien que leurs voisines allemandes par exemple.

Les 7 poles de compétitivité

Les 7 poles de compétitivité

Passée cette première partie qui a du paraître confuse pour les nombreux visiteurs étrangers qui avaient effectué le déplacement,  les présidents et vice-présidents des 7 pôles / clusters d’Ile de France ont présenté en quelques minutes leurs stratégies et leurs actions.

  • Advancity, représenté, par Pascal Terrien, regroupe les compétences souhaitant rénover l’habitat et construire l’habita de demain. Parmi les 250 projets, la rénovation d’écoles existantes, batireco, ou urban concept – innovation pour la conception des villes nouvelles
  • Astech, a été présenté par Alain Coutrot, son président comme le réseau social de l’aéronautique. Au programme, Astech promeut la création de liens des entreprises de l’aérospatial, l’aide à la R&D et le développement à l’international des PMEs du pôle.
  • Patrick Coquet, CEO de Cap Digital couvre l’industrie du « digital content », représentant près de 200 000 employees.
  • Georges Pauget, du Pôle Finance Innovation, aide au développement de projets financiers innovants.
  • Medicen, (Emmanuel Canet) est un pôle tourné vers la santé. Plus de 200 membres, innovant autour des outils biologiques et de l’informatique médicale
  • Mov’eo est le pôle de la mobilité et du transport. 200 membres, 100 000 employés dont 30 000 en R&D. Support de projets. Une des rares présentations citant un projet concret  MERIT (Induct/Nexyad), un développement pour permettre aux personnes agées de conduire avec plus de sécurité
  • Jean Luc Beylat, Systematic a rappelé que l’industrie couverte par le pôle gère d’1 Md € investissement (public & privé) Le pôle regroupe une centaine de grands groupes, 300 PME et une centaine d’écoles et d’universités. Le pôle sort des frontières de l’Ile-de-France pour montrer le développement international de son pôle.

Ensuite, l’European Institute of Innovation and Technology a été présenté par Rene Rorhbeck et Daniel Zimmer.  Rene Rorhbeck, ICT Labs cherche à combler le gap entre la recherche institutionnelle et le R&D des entreprises. Daniel Zimmer a présenté Climate KIC (Knowledge Innovation Community) autour des technologies liées au climat.

Les mots-clés des responsables des pôles ont été réseau, financement, international, nombres (membres, projets, autres pôles avec lesquels ils sont associés), labellisation et plus rarement innovation.

6 des clusters internationaux

6 des clusters internationaux

Ensuite, 13 pôles / clusters européens ont présenté en trois minutes leur projets.

  • HTSM, pôle néerlandais,nouvelles technologies (matériel)
  • From Concept to car, cluster italien autour de l’automobile
  • BioTOP, pôle biologique berlinois
  • Torino Piemonte Aerospace, pôle du piémontais autour de l’aéronautique
  • Barcelona Science Parc, parc scientifiques autour des technologies
  • ThinkUp, pôle piémontais (le troisème) sur les technologies de l’information et de la communication
  • MEDIEN.NRW, le Media Cluster of North Rhine-Westphalia
  • SITC pôle anglais autour de la sécurité
  • Øresund IT, pôle danois et suédois autour des technologies de l’information
  • Digiteo, pôle français autour des développement logiciels
  • BICCnet, pôle bavarois, autour des technologies de l’information
  • ELGAZALA, pôle / technoparc tunisien autour des technologies de l’information
  • MobileLife Centre, pôle nordique autour des applications pour téléphones mobiles

 

Nikos Pantalos, de la Commission Européenne

Nikos Pantalos, de la Commission Européenne

Nikos Pantalos, de la Commission Européenne, a conclus la matinée en listant l’organisation de la CE autour des Pôles. Il  a décrit ECO, l’Observatoire des pôles de la Commission Européenne (que je vous conseille de tester sur la France par exemple). La Commission souhaite développer de meilleurs « policies » concernant les pôles, créer un marketing des pôles, améliorer leur gouvernance. « L’environnement d’un pole est clé pour aider une PME à se développer à l’International »

Le représentant de la CE a ensuite demandé à la salle ses besoins et ses questions en terme de pôles. Parmi les réponses, comment obtenir plus de budget, comment mesurer l’efficacité  des pôles en terme de nouveau business, comment faciliter le dépot de brevets au niveau européen.

Je n’ai pas pu rester aux workshops de l’après-midi, peut-être plus concret et précis, mais à la sortie d’une telle matinée de présentations, l’observateur que je suis est partagé entre l’enthousiasme montré par les 13 clusters internationaux et les responsables des projets présentés en marge de la conférence, ET la lourdeur apparente des nombreuses strates administratives introduites par les premiers intervenants. A ressources égales, la multiplication des sources de budget ainsi que celle des pôles et de réseaux ne parait pas être la meilleure méthode pour améliorer l’efficacité des fonds alloués à l’innovation aux petites et moyennes entreprises et à leur développement.

N’hésitez pas à partager votre expérience de coopération dans le cadre d’un pôle et/ou autour de l’obtention de financements pour l’innovation.

Pierre Métivier

Les photos de l’évènement PRIT 2010

PS. Le quizz du jour – quelles sont les différences entre une pôle de compétitivité, un cluster, un technopark, un science park et un KIC (Knowledge Innovation Community) sans oublier les technopoles ? Tous ces termes ont été utilisés.

PPS. Je propose à tous les pôles de compétitivité présents et organisateurs de cette journée de réunir leurs compétences et expériences pour développer une innovation présente dans le monde entier mais curieusement absente en France – débuter une conférence à l’heure ! 😉